On généralisa tant que l’on put l’emploi des réverbères : les goûts de la nouvelle cour y contribuèrent. « Marie-Antoinette et le comte d’Artois, dit Bachaumont, étant spécialement souvent en route, la nuit, de Versailles à Paris et de Paris à Versailles»...
Lire la suiteCe genre d’éclairage était bien insuffisant, et plus de la moitié des rues restait dans l’ombre ; Sterne le constate dans le livre charmant que tout le monde a lu. Il est venu deux fois en France, en 1762 d’abord, puis en 1764 ; il a raconté sa seconde...
Lire la suiteJusqu’alors la bourgeoisie parisienne avait fourni aux frais nécessités par le nettoiement et l’éclairage des rues à l’aide d’une taxe consentie, qui s’élevait à la somme de 300,000 livres ; mais en 1704, à l’heure la plus ardente de la guerre de succession,...
Lire la suiteSi médiocre que fût le système d’éclairage, il est le principe des illuminations quotidiennes dont nous profitons aujourd’hui ; il fit une véritable révolution qui ne déplut pas à ceux qui en furent témoins. Le 4 décembre 1673, Mme de Sévigné écrit à...
Lire la suiteLe véritable promoteur de l’éclairage public à Paris fut le fondateur même de notre police urbaine, Nicolas de La Reynie. Lorsque le 15 mars 1667 il fut nommé lieutenant-général de police, Louis XIV, qui savait à quoi s’en tenir sur l’état moral et physique...
Lire la suiteCe furent nos troubles politiques qui éteignirent les falots. La ligue vint : toute prescription tomba en désuétude, et, pour faire acte d’indépendance, chacun s’empressa de désobéir aux lois. Ce que fut Paris à cette époque, ce que l’obscurité des rues...
Lire la suiteAutrefois pendant les moments de trouble, qui étaient bien plus fréquents alors que de nos jours, les Parisiens étaient tenus, en vertu de vieilles ordonnances royales, d’antiques arrêts du parlement, de mettre sur leurs fenêtres de la lumière et au seuil...
Lire la suiteIl est d’un intérêt supérieur pour la bonne police des villes que les rues soient éclairées pendant la nuit, afin qu’on puisse y circuler sans peine, et que les gens de mauvais aloi y soient surveillés. L’idée si simple d’allumer des lanternes ou des...
Lire la suiteLa préfecture de la Seine et la préfecture de police ont créé le service des Mouches, qui par la voie du fleuve peuvent transporter journellement 10 000 personnes. Sous la même impulsion, les omnibus modifiaient leurs itinéraires, et leurs stationnements...
Lire la suiteLa mission de transporter à peu de frais la population n’est pas la seule qu’ait acceptée l’entreprise générale. Son cahier des charges lui impose une condition onéreuse. Elle doit, en hiver, concourir à l’enlèvement des neiges et «mettre gratuitement...
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