D’ordinaire les hôpitaux sont très calmes. Les salles sont bien l’asile de la souffrance et de l’affaissement, elles ont l’air d’être naturellement silencieuses. Elles ne s’animent que deux fois par semaine, le dimanche et le jeudi, de une heure à trois....
Lire la suiteLes religieuses ne suffiraient pas à donner aux malades les soins qu’ils réclament. Aussi l’Assistance entretient-elle dans les hôpitaux des hommes et des femmes à gages, qu’on appelle serviteurs de seconde classe, et qui sont, à proprement parler, des...
Lire la suiteC’est pendant la visite ou immédiatement après, suivant la gravité des cas, que les pansements sont faits, soit par le chirurgien lui-même, soit par les élèves, soit par l’infirmier. Ils sont fréquents, nombreux, renouvelés dans la journée, lorsqu’il...
Lire la suiteDans le service de chirurgie, il y a toujours une minute solennelle et pendant laquelle il se fait un grand silence, lorsque les infirmiers enlèvent un homme de son lit pour le porter à la salle des opérations, qui parfois est en forme d’amphithéâtre,...
Lire la suiteDans tous les hôpitaux, les salles réservées aux femmes sont sévèrement séparées de celles qui sont consacrées aux hommes ; de plus, les services sont également isolés les uns des autres : ici la chirurgie, là la médecine ; il faudrait des cas d’encombrement...
Lire la suiteC’est généralement sur les préaux ou sur les cours, dans des corps de logis situés au rez-de-chaussée, que s’ouvrent la pharmacie, les magasins, les celliers, les cuisines. Celles-ci sont toujours très amples, sablées de sable jaune, très claires et baignées...
Lire la suiteÀ tout hôpital il faut des endroits réservés pour la promenade de malades ; c’est ce que l’on appelle les préaux. Ceux de l’Hôtel-Dieu sont nuls, ceux de La Riboisière trop étroits, dominés en partie par de hautes murailles et insuffisants ; les plus...
Lire la suiteAutrefois, pour ventiler les salles, on se contentait, en ouvrant la porte et la fenêtre, de mettre les malades dans un courant d’air ; mais, comme ceux qui sont dans un milieu infect n’en peuvent que bien rarement reconnaître la fétidité par eux-mêmes,...
Lire la suiteQuelques salles, malgré des dimensions considérables, sont trop peuplées ; celle de Sainte-Marthe, qui a pris la place de la salle du Légat, détruite en 1772, et que le cardinal Duprat avait fait élever dans le seizième siècle, à trois rangées de lits...
Lire la suiteAu montant de chaque lit est fixé un cadre in-octavo dans lequel on glisse une feuille formulée, qui est le bulletin particulier du malade. D’un coup d’œil on y voit son nom, son état civil, la date de l’entrée, s’il a été vacciné et revacciné avec ou...
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