Le véritable promoteur de l’éclairage public à Paris fut le fondateur même de notre police urbaine, Nicolas de La Reynie. Lorsque le 15 mars 1667 il fut nommé lieutenant-général de police, Louis XIV, qui savait à quoi s’en tenir sur l’état moral et physique...
Lire la suiteCe furent nos troubles politiques qui éteignirent les falots. La ligue vint : toute prescription tomba en désuétude, et, pour faire acte d’indépendance, chacun s’empressa de désobéir aux lois. Ce que fut Paris à cette époque, ce que l’obscurité des rues...
Lire la suiteAutrefois pendant les moments de trouble, qui étaient bien plus fréquents alors que de nos jours, les Parisiens étaient tenus, en vertu de vieilles ordonnances royales, d’antiques arrêts du parlement, de mettre sur leurs fenêtres de la lumière et au seuil...
Lire la suiteIl est d’un intérêt supérieur pour la bonne police des villes que les rues soient éclairées pendant la nuit, afin qu’on puisse y circuler sans peine, et que les gens de mauvais aloi y soient surveillés. L’idée si simple d’allumer des lanternes ou des...
Lire la suiteQue vous semble de ce que je vais vous dire ? Un homme avait deux fils, et s’adressant au premier, il lui dit : Mon fils, allez-vous-en aujourd’hui travailler à ma vigne. Son fils lui répondit : Je ne veux pas y aller. Mais après, étant touché de repentir,...
Lire la suiteLa préfecture de la Seine et la préfecture de police ont créé le service des Mouches, qui par la voie du fleuve peuvent transporter journellement 10 000 personnes. Sous la même impulsion, les omnibus modifiaient leurs itinéraires, et leurs stationnements...
Lire la suiteLa mission de transporter à peu de frais la population n’est pas la seule qu’ait acceptée l’entreprise générale. Son cahier des charges lui impose une condition onéreuse. Elle doit, en hiver, concourir à l’enlèvement des neiges et «mettre gratuitement...
Lire la suiteLes cochers et les conducteurs d’omnibus sont, comme les cochers de fiacre, soumis à la double autorité de leur administration et de la préfecture de police. Les peines disciplinaires sont les mêmes : l’amende, la mise à pied et l’exclusion. Ils gagnent...
Lire la suiteLe service des omnibus comprend trente et une lignes qui, se rencontrant en correspondance à leurs points d’intersection, sillonnent absolument tout Paris. Ces lignes sont loin d’avoir toutes la même importance, et c’est là peut-être que le monopole accordé...
Lire la suiteSi l’entreprise générale est peu volée, en revanche on vole beaucoup dans les omnibus. Ces grandes boîtes longues, mouvantes et secouées, où l’attention est sollicitée par le bruit et par le spectacle des rues que l’on traverse, où l’on est forcément...
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