Crist-Pantocrator.jpg

"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

La Manif Pour Tous 

La Manif Pour Tous photo C de Kermadec

La Manif Pour Tous Facebook 

 

 

Les Veilleurs Twitter 

Les Veilleurs

Les Veilleurs Facebook

 

 

 

papa%20GP%20II

1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


la vidéo sur KTO


Magnificat

     



Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

Notre-Dame des Victoires




... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

Rechercher

Voyages de Benoît XVI

 

SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

Saint Pierre et Saint André

 

BENOÎT XVI à CHYPRE 

 

Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

Benoît XVI en Terre Sainte  


 

Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
capt_51c4ca241.jpg

Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






Yahad-In Unum

   

Vicariat hébréhophone en Israël

 


 

Mgr Fouad Twal

Patriarcat latin de Jérusalem

 

               


Vierge de Vladimir  

Archives

    

 

SALVE REGINA

16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 22:00
Roque Amiano interprète Tormenta dans un café de Buenos Aires en octobre 2012
        
  
Tormenta
Tango 1939
Letra y Música : Enrique Santos Discépolo

¡ Aullando entre relámpagos,
perdido en la tormenta
de mi noche interminable,
¡ Dios ! busco tu nombre...

No quiero que tu rayo
me enceguezca entre el horror,
porque preciso luz
para seguir...

¿ Lo que aprendí de tu mano
no sirve para vivir ?
Yo siento que mi fe se tambalea,
que la gente mala, vive
¡ Dios ! mejor que yo...

Si la vida es el infierno
y el honrao vive entre lágrimas,
¿ cuál es el bien...
del que lucha en nombre tuyo,
limpio, puro ?... ¿ para qué ?...

Si hoy la infamia da el sendero
y el amor mata en tu nombre,
¡Dios!, lo que has besao...

El seguirte es dar ventaja
y el amarte sucumbir al mal.
No quiero abandonarte, yo,
demuestra una vez sola
que el traidor no vive impune.

¡ Dios ! para besarte...
Enséñame una flor
que haya nacido
del esfuerzo de seguirte,
¡ Dios ! Para no odiar
al mundo que me desprecia,
porque no aprendo a robar...

Y entonces de rodillas,
hecho sangre en los guijarros
moriré con vos ¡ feliz, Señor !
          
   
Orage

Hurlant entre les éclairs,
Perdu dans la tempête
De mon interminable nuit,
Dieu ! Je cherche ton nom…

Que tes foudres au milieu de l'horreur
ne m'aveuglent pas
Car j'ai besoin de ta lumière
Pour continuer…

Ce que j'ai appris de ta main
N'aide-t-il pas à vivre ?
Je sens que ma foi vacille,
Que les méchants, Dieu,
Vivent mieux que moi.

Si la vie est un enfer
Si l'honnête homme vit dans les larmes,
Où est le bien
de celui qui lutte en ton nom,
immaculé et pur…à quoi bon ?

Si aujourd'hui l'infamie montre le chemin
et si l'amour tue en ton nom
Dieu ! ce que tu as embrassé…

En te suivant on laisse faire le mal
En t'aimant on lui succombe.
Je ne veux pas t'abandonner, moi,
il suffit d'une fois
pour démontrer que le traître ne vit pas inpunément.

Dieu ! Pour t'étreindre
Montre-moi une fleur
qui soit née
de l'effort de te suivre,
Dieu ! Pour ne pas haïr
le monde qui me méprise
parceque je n'apprends pas à voler…

Et alors, à genoux,
en sang sur les chemins de pierres
je mourrai avec toi, heureux, Seigneur !
       
Enrique Santos Discépolo 
Enrique Santos Discépolo, Buenos Aires 1901-1951
Auteur-compositeur, notamment de Cambalache et Cafetin de Buenos Aires
" Enrique Santos Discépolo, uno de los más grandes poetas del tango y un eterno filósofo de nuestra ciudad."
   
Partager cet article
Repost0
16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 18:35

" Troisièmement, confesser. Nous pouvons marcher comme nous voulons, nous pouvons édifier de nombreuses choses, mais si nous ne confessons pas Jésus Christ, cela ne va pas. Nous deviendrons une ONG humanitaire, mais non l’Église, Épouse du Seigneur. Quand on ne marche pas, on s’arrête. Quand on n’édifie pas sur les pierres qu’est ce qui arrive ? Il arrive ce qui arrive aux enfants sur la plage quand ils font des châteaux de sable, tout s’écroule, c’est sans consistance. Quand on ne confesse pas Jésus Christ, me vient la phrase de Léon Bloy : "Celui qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable". Quand on ne confesse pas Jésus Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon."

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS, MESSE AVEC LES CARDINAUX, Chapelle Sixtine, jeudi 14 mars 2013 (extrait)  

 

Léon Bloy

Léon Bloy

   

À 18 ans, il troque un socialisme fanatique contre un catholicisme flamboyant sous l'influence de Barbey d'Aurevilly, qui lui fait découvrir Joseph de Maistre et le fixe définitivement "comme une chouette pieuse à la porte rayonnante de l'Église de Jésus-Christ".
   
Publié à partir de 1904, le Journal montre le tourment incessant d'un homme qui s'attribue "le droit et le devoir d'être un incendiaire" ou de prodiguer "dix mille claques par jour " et dont Verlaine a pu dire : "La raison jusqu'à la démence, telle est la foi de Léon Bloy".

 

Interprétant les faits à travers quelques rapprochements fulgurants, avide de faire l'Exégèse des lieux communs, Bloy sonde interminablement l'histoire en la ramenant au postulat d'une Providence toute-puissante et, multipliant les invectives, ne cesse de s'insurger contre le positivisme de son époque. L'œuvre, apocalyptique et prophétique, est ainsi à l'image de ce feu dévorateur où l'écrivain discerne en lui la marque de Dieu.
       

À l’écart se dresse Bloy. Il n’est, dans son égocentrisme biblique, d’aucun parti, hors celui du saint chambardement. Assoiffé d’absolu, du haut de sa misère il vitupère tous ceux qui eurent le malheur de le décevoir (Propos d’un entrepreneur de démolitions, 1884). Quant aux athées, aux puissants, aux hypocrites, aux cupides, aux catholiques assoupis, il les réunit dans une même haine de la bourgeoisie qui a trop entendu Guizot. Il exerce sur elle, sans aucune rémission, son génie satirique. Sa haine du matérialisme bourgeois rejoint celle des écrivains qui, de Vigny à Péguy, ont flétri l’esprit attaché aux uniques valeurs matérielles. Avec Bloy, la critique atteint une dimension nouvelle. Elle passe du plan de l’esprit au plan de la spiritualité.
   
À travers la richesse inépuisable de son vocabulaire et la fougue de son style, chacun peut aujourd’hui apprécier la lucidité de son jugement. Ce "siècle excédé, avachi, agonisant" allait bien aux pires catastrophes, ainsi que l’avait prévu ce visionnaire, qui semblait pressentir aussi les convulsions que connaîtrait l’Église du XXe siècle.

 

sources :

Léon Bloy : http://www.larousse.fr/ (extraits)

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS : http://www.vatican.va/ (extrait)

 

Partager cet article
Repost0
16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 13:00

Ce n'est pas assez, Chrétiens ; et ce préjugé, dont le fond est inépuisable, me fournit encore quelque chose de plus essentiel.

 

Car pourquoi craignons-nous les jugements des hommes ? c'est, ajoute saint Chrysostome, parce que nous savons que ce sont des jugements où l'on ne nous pardonne rien, où l'on ne nous fait nulle grâce, où l'on nous rend une étroite justice ; et cette justice étroite que l'on nous rend nous désespère.

 

Nous voudrions qu'on nous jugeât avec humanité ; et sans faire attention à la manière dont nous traitons les autres, sans nous souvenir de ce qui est écrit, qu'on se servira à notre égard de la même mesure que nous prenons pour les autres ; c'est-à-dire qu'on nous jugera comme nous les jugeons (loi, dit saint Augustin, qui dès cette vie s'observe inviolablement), par un excès de présomption, tandis que nous jugeons les autres à la rigueur, et souvent plus qu'à la rigueur, nous trouvons étrange qu'ils n'aient pas pour nous toute la douceur que nous demandons, et un certain fonds de bénignité, sans quoi nous comprenons bien que leurs jugements n'iront jamais qu'à nous condamner et à nous humilier. C'est là ce qui nous les fait tant craindre.

 

Or avons-nous l'esprit de Dieu, reprend saint Chrysostome ? avons-nous même la raison, si de là nous n'apprenons pas quel sera ce jugement sans miséricorde dont Dieu nous menace ?

 

Et voilà, mes chers auditeurs, de tous les points de notre foi un des plus incroyables, à ce qu'il semble d'abord, mais néanmoins des plus incontestables : je dis ce jugement sans grâce et sans compassion. C'est ainsi que Dieu même l'a défini, en parlant au prophète Osée : Prophète, lui disait le Seigneur, donne à ma justice un nom qui lui soit propre, et qui signifie, dans toute son étendue, ce qu'elle est ou ce qu'un jour elle doit être. Et comment l’appellerai-je, Seigneur ? une justice sans miséricorde : Voca nomen ejus absque misericordia (Osée., 1, 6.).

 

Mais une justice si rigoureuse peut-elle convenir à un Dieu ? et Dieu, dont la nature n'est que bonté, peut-il être juste sans être miséricordieux ? Non, répond saint Augustin, il ne le peut être absolument et en lui-même ; mais à certain temps il peut et il doit l'être par rapport à nous. Une justice sans miséricorde ne lui convient pas, tandis que nous sommes encore sur la terre ; mais elle lui conviendra quand le temps des vengeances sera venu, et qu'aux dépens des pécheurs, lui-même, juge et arbitre dans sa propre cause, il entreprendra de se satisfaire. Aussi, pendant la vie, Dieu fait justice et miséricorde tout ensemble : sa miséricorde précède toujours sa justice, et jamais sa justice n'est séparée de sa miséricorde ; souvent sa miséricorde agit toute seule, mais sa justice n'a point d'action qui, selon le texte sacré, ne soit tempérée par sa miséricorde : Cum iratus fueris , misericordiae recordaberis (Habac, III, 2.) ; dans l'ardeur de votre colère, vous vous souviendrez, Seigneur, et il paraîtra que vous êtes le Dieu des miséricordes, puisque votre colère même est bien souvent pour les pécheurs une des plus grandes miséricordes. Ainsi en use-t-il maintenant.

 

Mais dans son jugement, il exercera sa justice toute pure, à peu près comme nous l'exerçons envers nos plus déclarés ennemis.

 

Pardonnez-moi, mon Dieu, si je fais entrer un de vos plus saints attributs en comparaison avec nos passions les plus déréglées. A l'égard d'un ennemi nous nous piquons d'équité, mais d'une équité selon la lettre, d'une équité sans bonté.

 

Or, Chrétiens, la foi nous apprend que Dieu nous jugera de la sorte ; et ce qui est en nous dureté, dans Dieu sera sainteté ; ce jugement sans miséricorde que la charité nous défend et dont on nous fait un crime, c'est ce qui fera sa gloire : Judicium absque misericordia.

 

Achevons.

     

BOURDALOUE, SUR LE JUGEMENT DERNIER

 

La Justice, Delacroix, Salon du Roi, Palais Bourbon, Paris 

 

Partager cet article
Repost0
16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 08:00

" Quand nous confessons un Christ sans Croix, nous ne sommes pas disciples du Seigneur : nous sommes mondains, nous sommes des Évêques, des Prêtres, des Cardinaux, des Papes, mais pas des disciples du Seigneur."

 

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS, jeudi 14 mars 2013

 

Dans ces trois lectures je vois qu’il y a quelque chose de commun : c’est le mouvement.

 

Dans la première lecture le mouvement sur le chemin ; dans la deuxième lecture, le mouvement dans l’édification de l’Église ; dans la troisième, l’Évangile, le mouvement dans la confession.

 

Marcher, édifier, confesser.

 

Marcher. " Maison de Jacob, allons, marchons à la lumière du Seigneur " (Is 2, 5).

C’est la première chose que Dieu a dite à Abraham : Marche en ma présence et sois irrépréhensible. Marcher : notre vie est une marche et quand nous nous arrêtons, cela ne va plus. Marcher toujours, en présence du Seigneur, à la lumière du Seigneur, cherchant à vivre avec cette irréprochabilité que Dieu demandait à Abraham, dans sa promesse.

 

Édifier. Édifier l’Église. On parle de pierres : les pierres ont une consistance ; mais des pierres vivantes, des pierres ointes par l’Esprit Saint. Édifier l’Église, l’Épouse du Christ, sur cette pierre angulaire qui est le Seigneur lui-même. Voici un autre mouvement de notre vie : édifier.

 

Troisièmement, confesser. Nous pouvons marcher comme nous voulons, nous pouvons édifier de nombreuses choses, mais si nous ne confessons pas Jésus Christ, cela ne va pas. Nous deviendrons une ONG humanitaire, mais non l’Église, Épouse du Seigneur.

 

Quand on ne marche pas, on s’arrête. Quand on n’édifie pas sur les pierres qu’est ce qui arrive ? Il arrive ce qui arrive aux enfants sur la plage quand ils font des châteaux de sable, tout s’écroule, c’est sans consistance. Quand on ne confesse pas Jésus Christ, me vient la phrase de Léon Bloy : "Celui qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable". Quand on ne confesse pas Jésus Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon.

 

Marcher, édifier-construire, confesser. Mais la chose n’est pas si facile, parce que dans le fait de marcher, de construire, de confesser, bien des fois il y a des secousses, il y a des mouvements qui ne sont pas exactement des mouvements de la marche : ce sont des mouvements qui nous tirent en arrière.

 

Cet Évangile poursuit avec une situation spéciale.

 

Le même Pierre qui a confessé Jésus Christ lui dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Je te suis, mais ne parlons pas de Croix. Cela n’a rien à voir. Je te suis avec d’autres possibilités, sans la Croix ; Quand nous marchons sans la Croix, quand nous édifions sans la Croix et quand nous confessons un Christ sans Croix, nous ne sommes pas disciples du Seigneur : nous sommes mondains, nous sommes des Évêques, des Prêtres, des Cardinaux, des Papes, mais pas des disciples du Seigneur.

 

Je voudrais que tous, après ces jours de grâce, nous ayons le courage, vraiment le courage, de marcher en présence du Seigneur, avec la Croix du Seigneur ; d’édifier l’Église sur le sang du Seigneur, qui est versé sur la Croix ; et de confesser l’unique gloire : le Christ crucifié.

 

Et ainsi l’Église ira de l’avant.

 

Je souhaite à nous tous que l’Esprit Saint, par la prière de la Vierge, notre Mère, nous accorde cette grâce : marcher, édifier, confesser Jésus Christ crucifié.

 

Qu’il en soit ainsi !

 

Pope Francis celebrates his inaugural Mass with cardinals i 

 

Homélie du Pape François, 14 mars 2013

 

Partager cet article
Repost0
15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 23:40
*
   
De chiquilín te miraba de afuera
como a esas cosas que nunca se alcanzan...
La ñata contra el vidrio,
en un azul de frío,
que sólo fue después viviendo
igual al mío...
Como una escuela de todas las cosas,
ya de muchacho me diste entre asombros:
el cigarrillo,
la fe en mis sueños
y una esperanza de amor.
 
Cómo olvidarte en esta queja,
cafetín de Buenos Aires,
si sos lo único en la vida
que se pareció a mi vieja...
En tu mezcla milagrosa
de sabihondos y suicidas,
yo aprendí filosofía... dados... timba...
y la poesía cruel
de no pensar más en mí.
 
Me diste en oro un puñado de amigos,
que son los mismos que alientan mis horas:
(José, el de la quimera...
Marcial, que aún cree y espera...
y el flaco Abel que se nos fue
pero aún me guía....).
Sobre tus mesas que nunca preguntan
lloré una tarde el primer desengaño,
nací a las penas,
bebí mis años
y me entregué sin luchar.
 
paroles : Enrique Santos Discepolo
musique : Mariano Mores
Canta : Roberto Goyeneche
Roberto Goyeneche 
Roberto Goyeneche, né le 29 janvier 1926 à Saavedra, quartier de Buenos Aires, et mort le 27 août 1994 à Buenos Aires, était un chanteur de tango argentin d'origine basque. Il a d'abord incarné l'archétype de la vie de bohème dans le Buenos Aires des années 1950, avant de devenir une légende vivante de la scène musicale argentine. Au moment de sa mort, en 1994, il était considéré comme le plus grand chanteur de tango vivant. Une avenue porte son nom dans le quartier de Saavedra à Buenos Aires.
 
Partager cet article
Repost0
15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 19:30
La version mas conocida de La Cumparsita por la orquesta del Rey del Compas.!
   
  
   
Juan d'Arienzo 
Juan d'Arienzo, Buenos Aires 14 décembre 1900 – 14 janvier 1976. Violoniste et chef d'orchestre de tango argentin connu sous le surnom de El Rey del Compás (Le Roi du tempo). Fils d'immigrant italien, Juan d'Arienzo commence à 12 ans ses études de violon au conservatoire Mascagni.
   
Partager cet article
Repost0
15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 12:30

Poursuivons.

 

Comme nous craignons la vérité et la liberté des jugements du monde, nous n'en pouvons supporter la sincérité, ni même la fidélité.

 

Je m'explique : un ami sincère et fidèle, à force d'être fidèle et sincère, nous devient odieux. Nous le voulons fidèle, mais fidèle avec discrétion, fidèle avec circonspection, fidèle avec précaution : nous voulons qu'il soit sincère, mais sincère jusqu'à un certain point. Où est celui qui le voulût autrement et sincère et fidèle, qu'à ces conditions ? c'est-à-dire, où est l'homme assez sûr de lui-même, ou assez solidement humble, qui, touché du désir de se connaître, s'accommodât d'un ami fidèle sans prudence, d'un ami dont l'ingénuité allât jusques à la simplicité, jusques à l'importunité ? Un ami de ce caractère, pour peu que nous nous sentions faibles, et que la vérité nous blesse, nous est plus incommode qu'un ennemi. Car, au moins, sommes-nous en droit de n'en pas croire un ennemi ; s'il nous condamne, nous pouvons penser que c'est prévention, aversion, jalousie ; mais d'un ami dont on ne peut ni accuser ni soupçonner les intentions, certain trait de sincérité est comme un coup de foudre qui nous écrase.

 

Appliquons ceci, mes Frères, au jugement de Dieu.

 

Nous voulons dans nos amis de la fidélité ; mais nous prétendons, bien ou mal, qu'une partie de leur fidélité doit consister à nous être quelquefois un peu moins fidèles. Nous prétendons que s'il s'agit de certaines vérités assommantes (pardonnez-moi cette expression), le devoir d'un ami, quoique sincère, est de nous les adoucir, de les envelopper, de nous y préparer, de bien prendre et son temps et le nôtre pour nous les faire entendre.

 

Telles sont les lois de la société.

 

Or, Dieu, mes chers auditeurs, indépendamment de ces lois, nous jugera selon les siennes. Car, sans adoucissement, sans déguisement, il nous fera voir la vérité, et la vérité toute nue, la vérité avec toute son amertume, la vérité avec tout son poids, la vérité avec tout ce qu'elle aura de plus douloureux et de plus désolant pour nous.

 

Vue affligeante par où Dieu punira ces délicatesses, ou, pour mieux dire, ces honteuses faiblesses à ne la pouvoir écouter, quand elle mortifiait notre orgueil ; ces artifices à l'éluder, quand elle troublait notre repos ; cette obstination à vouloir l'ignorer, quand elle avait de quoi nous déplaire.

 

Vue par où Dieu confondra ces erreurs grossières où nous aurons vécu, ce profond oubli de nous-mêmes, où le mensonge et la flatterie nous aura entretenus. Existimasti, inique, quod ero tui similis ; arguam te, et statuam contra faciem tuam (Psalm., XLIX, 21.).

 

Vous vous promettiez, dira Dieu (paroles foudroyantes), vous vous promettiez, et vous étiez assez insensé pour croire que je serais d'intelligence avec vous ; que, comme vous preniez plaisir à vous aveugler, en éteignant toutes les lumières qui vous éclairaient, j'aurais assez d'indulgence pour favoriser votre aveuglement, sans vous forcer jamais à ouvrir les yeux. Mais en cela vous ne m'avez pas connu. Car étant ce que je suis, et comme juge souverain ne pouvant me dispenser de vous faire voir ce que vous êtes et de vous en convaincre, je vous reprendrai, arguam te ; et, par la censure de mon jugement, je suppléerai aux conseils fidèles que vous avez rejetés, aux sages remontrances que vous avez négligées, aux répréhensions salutaires de ceux qui voulaient et qui devaient vous redresser, mais dont votre indocilité a refroidi et comme anéanti le zèle.

 

Arguam te, je vous reprendrai, et parce que vous n'avez pas voulu profiter de la sincérité des hommes, ni pour vous corriger, ni pour vous instruire, je vous exposerai, je vous produirai vous-même devant vous-mêmes : Et statuam contra faciem tuam.

 

Ce n'est pas assez, Chrétiens ; et ce préjugé, dont le fond est inépuisable, me fournit encore quelque chose de plus essentiel.

 

BOURDALOUE, SUR LE JUGEMENT DERNIER

 

La vérité, Le Bernin, Galleria Borghese, Rome 

 

Partager cet article
Repost0