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"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

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1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

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Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


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... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

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SALVE REGINA

29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 12:30

Mais ce n'est pas tout, et le lecteur verra bien mieux encore, dans ce qui nous reste à dire, le véritable esprit de l'Église.

 

Disons mieux, ce qu'exigeait la nature même des mystères, et ce qu'elle a produit sans effort, et sans qu'il ait été besoin d'avoir recours à l'ombre même d'une loi.

 

Le savant Usserius s'est jeté dans une méprise inexcusable, lorsqu'il s'est avisé, dans un livre imprimé, il est vrai, après sa mort, de mettre en parallèle, quant à la langue liturgique, l'Église romaine et celles de l'Orient, bien persuadé que l'Église romaine était la seule qui repoussât la langue vulgaire. "Les Syriens, dit-il avec triomphe, célèbrent le service divin en syriaque, comme les Grecs en grec, les Coptes en copte, les Arméniens en arménien, les Éthiopiens en éthiopien". Pourquoi n'ajoutait-il pas : et l'Église latine en latin ? Toute la question est de savoir si ce syriaque, ce grec, ce copte, cet arménien et cet éthiopien, dans lesquels toutes ces Églises célèbrent la Liturgie, sont des langues vulgaires plus que le latin dans l'Occident. Il est certain qu'elles l'ont été à l'origine ; mais le fait est qu'elles ne le sont pas plus aujourd'hui que le latin, et cela depuis un grand nombre de siècles, en sorte que les Églises orientales, malgré la diversité de leurs langues liturgiques, célèbrent, tout aussi bien que nous, le service divin dans une langue qui n'est plus entendue du peuple.

 

Pour les Grecs d'abord, tout le monde sait que leur langue, appelée grec moderne, diffère autant de l'ancien grec, que l'italien diffère du latin ; or la Liturgie de cette Église n'a pas suivi l'altération de la langue, mais elle est demeurée dans le grec ancien ; les livres de prières et de dévotion à l'usage des fidèles sont seuls en grec moderne. En Syrie, en Egypte, l'Église grecque possède encore un nombre assez considérable d'adhérents, connus sous le nom de Melchites ; la langue grecque est encore de droit leur seule langue. Seulement, pour aider les prêtres qui l'ignorent et les mettre à même d'instruire le peuple des choses contenues dans la Liturgie, les livres grecs à leur usage sont accompagnés d'une traduction arabe, qui leur donne l'intelligence des formules sacrées dans une langue qui leur est familière. Cette condescendance est devenue une tentation, et des prêtres ont pris l'habitude de lire l'arabe au lieu du grec même à l'autel. Telle est leur rusticité, que le Saint-Siège a dû souvent fermer les yeux sur un abus qu'il était presque impossible de déraciner. Il y a là un fait regrettable, mais qui laisse le droit intact. L'arabe n'est point officiellement reconnu comme langue liturgique ; le grec ancien a seul cet honneur.

 

Le syriaque de la Liturgie a pareillement cessé d'être vulgaire, depuis bien des siècles. Au XIIe siècle, Grégoire Albufarage ayant publié son Nomocanon et sa grammaire, dans le véritable et pur araméen, fut contraint d'en donner lui-même une traduction arabe, à l'usage de ses compatriotes de Syrie. L'ignorance du clergé syrien oblige souvent de placer, en regard du texte liturgique, une traduction arabe, comme on le fait pour les Melchites, dans le même pays ; mais cette version n'est pas employée dans le service divin. Il y a plus encore : la secte nestorienne a étendu ses colonies jusque dans la Tartarie, la Perse et l'Inde ; la Chine même a possédé de ses établissements comme l'atteste la fameuse inscription syriaque en caractères chinois, trouvée en 1625, dans la province de Schen-si ; or tous ces nestoriens sont demeurés scrupuleusement fidèles jusqu'aujourd'hui à la langue syriaque dans la Liturgie. Il existe une traduction persane de la Bible entre leurs mains ; quant à la Liturgie, partout ils l'ont laissée scrupuleusement en syriaque, sa langue primitive.

 

L'Église copte n'a pas été moins fidèle à sa langue liturgique. La basse Egypte perdit la langue grecque après la conquête du pays par les Sarrasins, et accepta le joug de la langue arabe. Dans la Liturgie, elle admit insensiblement l'usage du copte, qui servait déjà à l'autel, non seulement dans la Thébaïde, mais dans une partie considérable de la haute Egypte. Or cette langue, depuis de longs siècles, est exclusivement liturgique et n'est plus parlée. On trouve aussi, à l'usage du clergé copte, des livres de Liturgie qui portent en regard la version arabe du texte ; mais cette version n'est pas lue dans l'église, et elle n'est placée dans ces livres que pour suppléer à l'ignorance du clergé, de la même manière que nous l'avons remarqué pour les Melchites de Syrie, et pour les prêtres du rite syriaque. Les prêtres coptes lisent seulement l'épître et l'évangile en arabe, devant le peuple, mais c'est après l'avoir récité en langue copte.

 

L'éthiopien liturgique est cette langue de l'Abyssinie, connue sous le nom de Gheez ancienne ou Axumite, qui s’est éteinte depuis longtemps, après avoir été la plus riche de toute l'Afrique (Balbi, Atlas ethnographique du globe, tableau III°.). Elle fut remplacée par la langue ancharique, lorsque le siège de l'empire cessa d'être à Axum, et que la dynastie venue du pays d'Anchara monta sur le trône d'Ethiopie. Cette révolution n'eut aucun effet sur les livres liturgiques ; ils demeurèrent et sont toujours restés depuis dans l'ancienne langue axumite, qui est ignorée du peuple, et connue seulement des lettrés.

 

Enfin la langue arménienne, que nous avons vue, au commencement du Ve siècle, acquérir une version des saintes Écritures par les soins du savant Mesrob, et qui, vers la même époque, fut admise au rang des langues liturgiques, offre matière à la même observation que nous avons faite sur le grec, le syriaque, le copte et l'éthiopien. Cette langue est divisée en trois dialectes : le sublime, le moyen et le simple. Les livres liturgiques sont écrits dans le dialecte sublime, dont l'intelligence n'appartient qu'aux savants de la nation ; le moyen, qui est parlé dans la société polie, n'est déjà plus la langue liturgique, et diffère encore de l'arménien simple qui est à l'usage du peuple.

 

Tel est l'état des cinq langues liturgiques de l'Orient. Pas une qui se soit perdue, mais pas une aussi qui soit restée vulgaire. Ainsi, trois langues sacrées au commencement ; trois principales leur sont ensuite adjointes; mais à peine ont-elles senti, les unes comme les autres, le contact des mystères de l'autel, qu'elles deviennent immobiles et impérissables. Les peuples se mêlent, se renouvellent, voient changer leur état politique, émigrent sous d'autres cieux ; la langue liturgique survit à tout, et n'accepte point ces révolutions. Consacrée aux secrets de l'éternité, elle n'est plus du temps ; les peuples la vénèrent comme le lien qui les rattache au ciel, comme le voile sacré qui couvre l'objet de leurs adorations. Elle est le lien du passé avec le présent, le signe de fraternité qui triomphe de toutes les distances et réunit les races les plus dissemblables.

 

Sous un autre point de vue, la langue liturgique conserve les traditions de l'âge où elle était encore parlée. La nécessité de l'étudier, a conservé dans chaque pays les monuments de la littérature contemporaine de la rédaction des formules liturgiques. Que fût devenue l'Europe, sous le rapport des sciences, après l'invasion des barbares, si l'étude de la langue latine eût subi une interruption de quelques siècles ? Cependant, si les apôtres des nations occidentales eussent traduit le service divin dans la langue des peuples qu'ils conquéraient à l'Evangile, on s'imagine difficilement l'intérêt qui se fût attaché à la langue latine.

 

Au sein du paganisme, les anciens Romains avaient compris cette immobilité de langage de la prière publique. Quintilien nous apprend que les vers chantés par les prêtres Saliens remontaient à une si haute antiquité, qu'on les comprenait à peine, et cependant la majesté de la religion n'avait pas permis qu'on les changeât. Nous avons vu que les Juifs, avant le christianisme, dans leurs assemblées religieuses, lisaient la Loi et les prières du culte en langue hébraïque, quoique cette langue ne fût plus entendue du peuple. Ne serait-ce pas se refuser à l'évidence que de ne pas reconnaître dans tous ces faits l'expression d'une loi de la nature d'accord avec le génie de la religion ?

 

Après avoir décrit les langues liturgiques de l'Orient, passons à celles de l'Occident.

 

DOM GUÉRANGER INSTITUTIONS LITURGIQUES : DEUXIÈME PARTIE : LES LIVRES DE LA LITURGIE ; CHAPITRE III : DE LA LANGUE DES LIVRES LITURGIQUES

 

The Baptism of the Eunuch of the Ethiopean Queen by Philip

Le Baptême de l'eunuque de la reine d'Ethiopie par Philippe (Actes des Apôtres, 8, 26- 40)

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 05:00

extrait de Dominum et vivificantem de Jean-Paul II

(Lettre encyclique du 18 mai 1986) 

Le péché contre l'Esprit Saint

 

Compte tenu de ce que nous avons dit jusqu'à maintenant, certaines autres paroles impressionnantes et saisissantes de Jésus deviennent plus compréhensibles. On pourrait les appeler les paroles du "non-pardon". Elles nous sont rapportées par les synoptiques, à propos d'un péché particulier qui est appelé : blasphème contre l'Esprit Saint. Voici comment elles ont été rapportées dans les trois rédactions :

 

Matthieu : " Tout péché et blasphème sera remis aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera pas remis. Et quiconque aura dit une parole contre le Fils de l'homme, cela lui sera remis ; mais quiconque aura parlé contre l'Esprit Saint, cela ne lui sera remis ni en ce monde ni dans l'autre."

 

Marc : " Tout sera remis aux enfants des hommes, les péchés et les blasphèmes tant qu'ils en auront proférés ; mais quiconque aura blasphémé contre l'Esprit Saint n'aura jamais de rémission : il est coupable d'une faute éternelle."

 

Luc : " Quiconque dira une parole contre le Fils de l'homme, cela lui sera remis, mais à qui aura blasphémé contre le Saint-Esprit, cela ne sera pas remis."

 

Pourquoi le blasphème contre l'Esprit Saint est-il impardonnable ? En quel sens entendre ce blasphème ? Saint Thomas d'Aquin répond qu'il s'agit d'un péché "irrémissible de par sa nature, parce qu'il exclut les éléments grâce auxquels est accordée la rémission des péchés."

 

Selon une telle exégèse, le blasphème ne consiste pas à proprement parler à offenser en paroles l'Esprit Saint ; mais il consiste à refuser de recevoir le salut que Dieu offre à l'homme par l'Esprit Saint agissant en vertu du sacrifice de la Croix. Si l'homme refuse la manifestation du péché, qui vient de l'Esprit Saint et qui a un caractère salvifique, il refuse en même temps la venue du Paraclet, cette venue qui s'est effectuée dans le mystère de Pâques, en union avec la puissance rédemptrice du Sang du Christ, le Sang qui "purifie la conscience des œuvres mortes".

 

Nous savons que le fruit d'une telle purification est la rémission des péchés. En conséquence, celui qui refuse l'Esprit et le Sang demeure dans les œuvres mortes, dans le péché. Et le blasphème contre l'Esprit Saint consiste précisément dans le refus radical de cette rémission dont Il est le dispensateur intime et qui présuppose la conversion véritable qu'il opère dans la conscience.

 

Si Jésus dit que le péché contre l'Esprit Saint ne peut être remis ni en ce monde ni dans l'autre, c'est parce que cette non-rémission est liée, comme à sa cause, à la non-pénitence, c'est-à-dire au refus radical de se convertir. Cela signifie le refus de se tourner vers les sources de la Rédemption, qui restent cependant toujours ouvertes dans l'économie du salut, dans laquelle s'accomplit la mission de l'Esprit Saint. Celui-ci a le pouvoir infini de puiser à ces sources : "C'est de mon bien qu'il reçoit", a dit Jésus. Il complète ainsi dans les âmes humaines l'œuvre de la Rédemption accomplie par le Christ, en leur partageant ses fruits. Or le blasphème contre l'Esprit Saint est le péché commis par l'homme qui présume et revendique le droit de persévérer dans le mal - dans le péché quel qu'il soit - et refuse par là même la Rédemption. L'homme reste enfermé dans le péché, rendant donc impossible, pour sa part, sa conversion et aussi, par conséquent, la rémission des péchés, qu'il ne juge pas essentielle ni importante pour sa vie. Il y a là une situation de ruine spirituelle, car le blasphème contre l'Esprit Saint ne permet pas à l'homme de sortir de la prison où il s'est lui-même enfermé et de s'ouvrir aux sources divines de la purification des consciences et de la rémission des péchés.

 

L'action de l'Esprit de vérité, qui tend à la mise en lumière du péché pour le salut, se heurte, dans l'homme qui se trouve en une telle situation, à une résistance intérieure, presque une impénétrabilité de la conscience, un état d'âme que l'on dirait durci en raison d'un libre choix : c'est ce que la Sainte Ecriture appelle l'endurcissement du cœur. De nos jours, à cette attitude de l'esprit et du cœur fait peut-être écho la perte du sens du péché, à laquelle l'Exhortation apostolique Reconciliatio et paenitentia a consacré de nombreuses pages. Déjà, le Pape Pie XII avait affirmé que "le péché de ce siècle est la perte du sens du péché", et cela va de pair avec la perte du sens de Dieu. Dans l'Exhortation mentionnée ci-dessus, nous lisons : "En réalité, Dieu est l'origine et la fin suprême de l'homme, et celui-ci porte en lui un germe divin. C'est pourquoi, c'est le mystère de Dieu qui dévoile et éclaire le mystère de l'homme. Il est donc vain d'espérer qu'un sens du péché puisse prendre consistance par rapport à l'homme et aux valeurs humaines si fait défaut le sens de l'offense commise contre Dieu, c'est-à-dire le véritable sens du péché."

 

C'est pourquoi l'Eglise ne cesse de demander à Dieu que la rectitude ne fasse jamais défaut dans les consciences humaines, et que ne s'atténue pas leur saine sensibilité face au bien et au mal. Cette rectitude et cette sensibilité sont intimement liées à l'action de l'Esprit de vérité. Cet éclairage rend particulièrement éloquentes les exhortations de l'Apôtre : N'éteignez pas l'Esprit ; ne contristez pas l'Esprit Saint. Mais surtout, l'Eglise ne cesse de prier intensément pour que n'augmente pas dans le monde le péché appelé par l'Evangile : blasphème contre l'Esprit Saint, et, plus encore, pour qu'il régresse dans les âmes - et par contrecoup dans les divers milieux et les différentes formes de la société -, cédant la place à l'ouverture des consciences indispensable à l'action salvifique de l'Esprit Saint. L'Eglise demande que le dangereux péché contre l'Esprit laisse la place à une sainte disponibilité à accepter sa mission de Paraclet, lorsqu'il vient manifester la culpabilité du monde en fait de péché, en fait de justice et en fait de jugement.

 

Dans son discours d'adieu, Jésus a lié ces trois domaines de la manifestation, qui sont les composantes de la mission du Paraclet : le péché, la justice et le jugement. Ils indiquent la place de ce mysterium pietatis qui, dans l'histoire de l'homme, s'oppose au péché, au mysterium iniquitatis. D'un côté, comme le dit saint Augustin, il y a "l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu", et de l'autre, il y a "l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi". L'Eglise fait continuellement monter sa prière et accomplit sa tâche pour que l'histoire des consciences et l'histoire des sociétés, dans la grande famille humaine, ne s'abaissent pas vers le pôle du péché par le refus des commandements de Dieu jusqu'au mépris de Dieu, mais bien plutôt s'élèvent vers l'amour dans lequel se révèle l'Esprit qui donne la vie.

 

Ceux qui acceptent la mise en évidence du péché par l'Esprit Saint l'acceptent également pour la justice et le jugement. L'Esprit de vérité, qui aide les hommes, les consciences humaines, à connaître la vérité du péché, fait en sorte, par là même, qu'ils connaissent la vérité de la justice qui est entrée dans l'histoire de l'homme avec la venue de Jésus Christ. Ainsi, ceux qui, convaincus qu'ils sont pécheurs, se convertissent sous l'action du Paraclet, sont en un sens conduits hors du cercle du jugement, de ce jugement par lequel le Prince de ce monde est déjà jugé.

 

La conversion, dans la profondeur de son mystère divin et humain, signifie la rupture de tout lien par lequel le péché unit l'homme à l'ensemble du mysterium iniquitatis. Donc, ceux qui se convertissent sont conduits par l'Esprit Saint hors du cercle du jugement et introduits dans la justice qui se trouve dans le Christ Jésus, et qui s'y trouve parce qu'il la reçoit du Père comme un reflet de la sainteté trinitaire. Telle est la justice de l'Evangile et de la Rédemption, la justice du Discours sur la montagne et de la Croix, qui opère la purification de la conscience par le sang de l'Agneau. C'est la justice que le Père rend au Fils et à tous ceux qui lui sont unis dans la vérité et dans l'amour.

 

Dans cette justice, l'Esprit Saint, Esprit du Père et du Fils, qui manifeste le péché du monde, se révèle et se rend présent dans l'homme comme Esprit de vie éternelle.

 

JEAN-PAUL II

LETTRE ENCYCLIQUE DOMINUM ET VIVIFICANTEM SUR L'ESPRIT SAINT DANS LA VIE DE L'ÉGLISE ET DU MONDE

 

 

Mass at Aqueduct Raceway in New York, October 6, 1995

 

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 13:15
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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 05:00

Commencement de l'Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

 

Plusieurs ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, tels que nous les ont transmis ceux qui, dès le début, furent les témoins oculaires et sont devenus les serviteurs de la Parole.


C'est pourquoi j'ai décidé, moi aussi, après m'être informé soigneusement de tout depuis les origines, d'en écrire pour toi, cher Théophile, un exposé suivi, afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as reçus.

 

Lorsque Jésus, avec la puissance de l'Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région. Il enseignait dans les synagogues des Juifs, et tout le monde faisait son éloge. Il vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l'habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture.

 

On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :

L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres, et aux aveugles qu'ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.

 

Jésus referma le livre, le rendit au servant et s'assit.

 

Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.


Alors il se mit à leur dire : " Cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. "

 

Christ Bénissant 

 

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 22:00
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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 17:00
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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 05:00

Commencement de la seconde lettre de saint Paul Apôtre à Timothée

 

Moi, Paul, qui suis, par la volonté de Dieu, Apôtre du Christ Jésus à cause de la promesse de la vie que nous avons en Jésus Christ, je te souhaite à toi, Timothée, mon enfant bien-aimé, grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père et du Christ Jésus notre Seigneur.


Je suis plein de reconnaissance envers Dieu, que j'adore avec une conscience pure comme l'ont fait mes ancêtres ; je le prie sans cesse, nuit et jour, en me souvenant de toi. Je n'oublie pas tes larmes, et j'ai un très vif désir de te revoir pour être rempli de joie.

 

J'évoque le souvenir de ta foi sincère : c'était celle de Loïs, ta grand-mère, et de ta mère Eunikè, et je suis convaincu que c'est la même foi qui t'anime aussi. Voilà pourquoi je te rappelle que tu dois réveiller en toi le don de Dieu que tu as reçu quand je t'ai imposé les mains. Car ce n'est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de raison.

 

N'aie pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur, et n'aie pas honte de moi, qui suis en prison à cause de lui ; mais, avec la force de Dieu, prends ta part de souffrance pour l'annonce de l'Évangile.

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

 

Parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et localités où lui-même devait aller. Il leur dit :

 

" La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.

Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson.

 

Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.

N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route.

Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : Paix à cette maison.

S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.

Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l'on vous servira ; car le travailleur mérite son salaire.

Ne passez pas de maison en maison.

 

Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qu'on vous offrira.

Là, guérissez les malades, et dites aux habitants : Le règne de Dieu est tout proche de vous. "

 

 

Triptyque, Nikolaos Tsafouris, 1501, Crète  

 

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