Il est juste maintenant de considérer le revers des choses et de montrer que l’histoire moderne pourrait encore devenir intéressante si elle était traitée par une main habile. L’établissement des Francs dans les Gaules, Charlemagne, les croisades, la...
Lire la suiteAutre question qui regarde entièrement les Français : pourquoi n’avons-nous que des mémoires au lieu d’histoire, et pourquoi ces mémoires sont-ils pour la plupart excellents ? Le Français a été dans tous les temps, même lorsqu’il était barbare, vain,...
Lire la suiteA cette première cause de l’infériorité de nos historiens, tirée du fond même des sujets, il en faut joindre une seconde, qui tient à la manière dont les anciens ont écrit l’histoire ; ils ont épuisé toutes les couleurs, et si le christianisme n’avait...
Lire la suiteIl se présente ici une objection : si le christianisme est favorable au génie de l’histoire, pourquoi donc les écrivains modernes sont-ils généralement inférieurs aux anciens dans cette profonde et importante partie des lettres ? D’abord le fait supposé...
Lire la suiteSi le christianisme a fait faire tant de progrès aux idées philosophiques, il doit être nécessairement favorable au génie de l’histoire, puisque celle-ci n’est qu’une branche de la philosophie morale et politique. Quiconque rejette les notions sublimes...
Lire la suiteIl y avait un homme qui à douze ans avec des barres et des ronds, avait créé les mathématiques ; qui à seize avait fait le plus savant traité des coniques qu’on eût vu depuis l’antiquité ; qui à dix-neuf réduisit en machine une science qui existe tout...
Lire la suiteLes écrivains du même siècle, quelque différents qu’ils soient par le génie, ont cependant quelque chose de commun entre eux. On reconnaît ceux du bel âge de la France à la fermeté de leur style, au peu de recherche de leurs expressions, à la simplicité...
Lire la suiteNous avons fait dans ces derniers temps, un grand bruit de notre science en politique : on dirait qu’avant nous le monde moderne n’avait jamais entendu parler de liberté ni des différentes formes sociales. C’est apparemment pour cela que nous les avons...
Lire la suiteLes exemples viennent à l’appui des principes ; et une religion qui réclame Bacon, Newton, Bayle, Clarke, Leibnitz, Grotius, Pascal, Arnauld, Nicole, Malebranche, La Bruyère (sans parler des Pères de l’Église, ni de Bossuet, ni de Fénelon, ni de Massillon,...
Lire la suiteCe sont ces excès qui ont donné tant d’avantages aux ennemis des sciences et qui ont fait naître les éloquentes déclamations de Rousseau et de ses sectateurs. Rien n’est plus admirable, disent-ils, que les découvertes de Spallanzani, de Lavoisier, de...
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