Crist-Pantocrator.jpg

"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

La Manif Pour Tous 

La Manif Pour Tous photo C de Kermadec

La Manif Pour Tous Facebook 

 

 

Les Veilleurs Twitter 

Les Veilleurs

Les Veilleurs Facebook

 

 

 

papa%20GP%20II

1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


la vidéo sur KTO


Magnificat

     



Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

Notre-Dame des Victoires




... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

Rechercher

Voyages de Benoît XVI

 

SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

Saint Pierre et Saint André

 

BENOÎT XVI à CHYPRE 

 

Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

Benoît XVI en Terre Sainte  


 

Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
capt_51c4ca241.jpg

Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






Yahad-In Unum

   

Vicariat hébréhophone en Israël

 


 

Mgr Fouad Twal

Patriarcat latin de Jérusalem

 

               


Vierge de Vladimir  

Archives

    

 

SALVE REGINA

27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 04:00

Près d’Antioche de Syrie, en 459, saint Siméon, moine, dont la vie et la sainteté sont admirables ;

il vécut de longues années sur une colonne, d’où lui est venu le surnom de Stylite. 
Martyrologe romain 

 

Saint Simeon the Stylite

Saint Siméon le Stylite, Monastery of King Marko in the Republic of Macedonia

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 04:00

Pour ce qui est de l’Histoire de la Nativité de la Vierge, saint Jérôme dit, dans son prologue, l’avoir lue dans un opuscule, alors qu'il était assez jeune, mais que ce fut seulement de longues années après que sur la prière qui lui en fut faite il la coucha par écrit de la manière qu'il se rappelait l’avoir lue.

 

Joachim donc, qui était de la Galilée et de la ville de Nazareth, épousa sainte Anne de Bethléem. Tous les deux justes et marchant avec droiture dans l’accomplissement des commandements du Seigneur, faisaient trois parts de leurs biens : l’une affectée au temple et aux personnes employées dans le service du temple ; une seconde donnée aux pèlerins et aux pauvres, une troisième consacrée à leur usage particulier et à celui de leur famille. Pendant vingt ans de mariage, ils n'eurent point d'enfants, et ils firent vœu à Dieu, s'il leur accordait un rejeton, de le consacrer au service du Seigneur. Pour obtenir cette faveur, chaque année, ils allaient à Jérusalem aux trois fêtes principales.

 

Or, à la fête de la Dédicace, Joachim alla à Jérusalem avec ceux de sa tribu, et quand il voulut présenter son offrande, il s'approcha de l’autel avec les, autres. Mais le prêtre, en le voyant, le repoussa avec une grande indignation ; il lui reprocha sa présomption de s'approcher de l’autel en ajoutant qu'il était inconvenant pour un homme, sous le coup de la malédiction de la loi, de faire des offrandes au Seigneur, qu'il ne devait pas, lui qui était stérile et qui n'avait pas augmenté le peuple de Dieu, se présenter en compagnie de ceux qui n'étaient pas infectés de cette souillure. Alors Joachim tout confus, fut honteux de revenir chez lui, de peur de s'entendre adresser les mêmes reproches par ceux de sa tribu qui avaient ouï les paroles du prêtre.  

 

The Annunciation to Joachim

L'Annonciation à Joachim par Bartolo di Fredi 

 

Il se retira donc auprès de ses bergers, et après avoir passé quelque temps avec eux, un jour qu'il était seul, un ange tout resplendissant lui apparut et l’avertit de ne pas craindre (il était troublé de cette vision) : "Je suis, lui dit-il, un ange du Seigneur envoyé vers vous pour vous annoncer que vos prières ont été exaucées, et que vos aumônes sont montées jusqu'en la. présence de Dieu. J'ai vu votre honte, et j'ai entendu les reproches de stérilité qui vous ont été adressées à tort. Dieu est le vengeur du péché, mais non de la nature, et s'il a fermé le sein d'une femme c'est pour le rendre fécond plus tard d'une manière qui paraisse plus merveilleuse, et pour faire connaître que l’enfant qui naît alors, loin d'être le fruit de la passion, sera un don de Dieu. Sara, la première mère de votre race, n'a-t-elle pas enduré l’opprobre de la stérilité jusqu'à sa quatre-vingt-dixième année ? et cependant elle mit au monde Isaac auquel avaient été promises les bénédictions de toutes les nations ? Rachel encore n'a-t-elle pas été longtemps stérile ? toutefois elle enfanta Joseph qui fut à la tête de toute l’Egypte. Y eut-il quelqu'un plus fort que Samson et plus saint que Samuel ? tous les deux eurent pourtant des mères stériles. Croyez donc à ma parole et à ces exemples, que les conceptions tardives et les enfantements stériles sont d'ordinaire plus merveilleux. Eh bien ! Anne, Votre femme, vous enfantera une fille et vous l’appellerez Marie. Dès son enfance, elle sera, comme vous en avez fait vœu, consacrée au Seigneur; dès le sein de sa mère, elle sera remplie du Saint-Esprit ; elle ne restera point avec le commun du peuple, mais elle demeurera toujours dans le temple du Seigneur, afin d'éviter le moindre mauvais soupçon. Or, de même qu'elle naîtra d'une mère stérile, de même elle deviendra, par un prodige merveilleux, la mère du Fils du Très-haut, qui se nommera Jésus, et qui sera le salut de toutes les nations. Maintenant voici le signe auquel vous reconnaîtrez la vérité de mes paroles ; quand vous serez arrivé à Jérusalem à la Porte Dorée, vous rencontrerez Anne, votre femme; et en vous voyant elle éprouvera une joie égale à l’inquiétude qu'elle a ressentie de votre absence prolongée."

 

Quand l'ange eut parlé ainsi il quitta Joachim. Or, Anne tout en pleurant dans l’ignorance de l’endroit où était allé son mari, vit lui apparaître le même ange qu'avait vu Joachim ; et il lui déclara les mêmes choses qu'il avait dites à celui-ci, en ajoutant que, pour marque de la vérité de sa parole, elle allât à Jérusalem, à la Porte Dorée où elle rencontrerait son mari qui revenait

 

D'après l’ordre de l’ange, tous deux vont au-devant l’un de l’autre, enchantés de la vision qu'ils avaient eue, et assurés d'avoir l’enfant qui leur avait été promise. Après avoir adoré le Seigneur, ils revinrent chez eux, attendant joyeusement la réalisation de la promesse divine.

 

Anne conçut donc, enfanta une fille et lui donna le nom de Marie.

 

JACQUES DE VORAGINE, LA LÉGENDE DORÉE

 

Meeting at the Golden Gate 

Scènes de la vie de Joachim : n° 6, La Rencontre à la Porte Dorée par Le Giotto

Partager cet article
Repost0
25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 04:00

La mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s'approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui dit : "Que veux-tu ?" Elle répondit : "Voilà mes deux fils : ordonne qu'ils siègent, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton Royaume". Jésus répondit : "Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ?" Ils lui dirent : "Nous le pouvons". Il leur dit : "Ma coupe, vous y boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, il ne m'appartient pas de l'accorder ; il y a ceux pour qui ces places sont préparées par mon Père."

 

Les dix autres avaient entendu, et s'indignèrent contre les deux frères.


Jésus les appela et leur dit : " Vous le savez : les chefs des nations païennes commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand sera votre serviteur ; et celui qui veut être le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

 

Apostle St James the Greater

L'Apôtre Saint Jacques le Majeur par Le Greco

Partager cet article
Repost0
23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 04:00

Ravenne, mère des cités, convoque aujourd'hui l'univers à célébrer l'évêque martyr dont les travaux firent plus pour son éternelle renommée que la faveur des empereurs et des rois. Du milieu de ses antiques monuments la rivale de Rome, aujourd'hui déchue, n'en montre pas moins fièrement la chaîne ininterrompue de ses Pontifes, remontant jusqu'au Vicaire de l'Homme-Dieu par Apollinaire, qu'ont exalté dans leurs discours les Pères et Docteurs de l'Eglise universelle, ses successeurs et ses fils. Plût au ciel que toujours la noble ville se fût souvenue de ce qu'elle devait à Pierre !

 

Pour suivre uniquement le Prince des Apôtres, Apollinaire, oubliant famille, patrie , avait tout quitté. Or, un jour, le maître dit au disciple : "Pourquoi restes-tu assis avec nous ? Voilà que tu es instruit de tout ce que Jésus a fait : lève-toi, reçois le Saint-Esprit, et va vers cette ville qui ne le connaît pas". Et le bénissant, et lui donnant le baiser, il l'envoya au loin. Scènes sublimes de séparation, fréquentes en ces premiers temps, bien des fois répétées depuis, et  qui font dans leur héroïque simplicité la grandeur de l'Eglise.

 

Apollinaire courait au sacrifice. Le Christ, dit saint Pierre Chrysologue, se hâtait au-devant du martyr, le martyr précipitait le pas vers son Roi : l'Eglise qui voulait garder cet appui de son enfance se jeta au-devant du Christ pour retarder, non le combat, mais la couronne ; et durant vingt-neuf ans, ajoute Pierre Damien, le martyre se poursuivit à travers d'innombrables tourments, de telle sorte que les labeurs du seul Apollinaire suffirent à ces contrées qui n'eurent point d'autre témoin de la foi par le sang. Selon les traditions de l'Eglise qu'il avait si puissamment fondée, la divine Colombe intervint directement et visiblement par douze fois, jusqu'à l'âge de la paix, pour désigner chacun des successeurs d'Apollinaire.

 

Voici les lignes consacrées dans la sainte Liturgie à l'histoire du vaillant apôtre : 

Apollinaire vint d'Antioche à Rome avec le Prince des Apôtres qui l'ordonna évêque, et l'envoya à Ravenne prêcher l'Evangile du Seigneur Christ. Nombreuses furent les conversions à la foi qu'il y fit ; d'où il advint que, saisi par les prêtres des idoles, il fut frappé cruellement. Il arriva qu'ensuite, à sa prière, un noble personnage du nom de Boniface recouvra la parole que depuis longtemps il avait perdue, et vit sa fille délivrée de l'esprit immonde : d'où nouveau soulèvement contre l'apôtre. Battu de verges, on le fait marcher pieds nus sur des charbons ardents, lesquels ne lui faisant nul mal, on le chasse de la ville.

 

Après être resté caché quelque temps en compagnie de chrétiens, il partit pour l'Emilie, où la fille du patrice Rufinus qui était morte fut par lui rappelée à la vie : ce qui détermina la famille tout entière de Rufinus à croire en Jésus-Christ. Fortement courroucé, le préfet mande Apollinaire et lui signifie sévèrement d'avoir à cesser de propager la foi du Christ en la ville. Apollinaire, n'ayant tenu aucun compte de ses ordres, est torturé sur le chevalet, on répand sur ses plaies de l'eau bouillante, et on lui meurtrit la bouche avec une pierre ; après quoi on l'enferme en prison chargé de fers. Jeté le quatrième jour sur un vaisseau qui l'emporte en exil, il fait naufrage et vient en Mysie, d'où il passe aux bords du Danube, puis en Thrace.

 

Dans un temple de Sérapis, le démon refuse de donner ses réponses, tant qu'il y aurait là un disciple de l'Apôtre Pierre ; cherché longtemps, trouvé enfin, Apollinaire est contraint de reprendre la mer. Ainsi revient-il à Ravenne. Mais accusé par les mêmes prêtres des idoles, on le remet à la garde d'un centurion qui honorait en secret le Christ et renvoie de nuit Apollinaire. A cette nouvelle, les satellites sont mis à sa poursuite, le rejoignent sur la route et l'accablent de coups, le laissant pour mort. Recueilli par les chrétiens, il quitta cette vie sept jours après, couronné de la gloire du martyre et les exhortant à la constance dans la foi. Son corps fut enseveli près du mur de la ville.

 

 

Instruits par Venance Fortunat venu de Ravenne en nos régions du Nord, nous saluons de loin votre glorieuse tombe. Répondez-nous par le souhait que vous formuliez durant les jours de votre vie mortelle : Que la paix de notre Seigneur et Dieu Jésus-Christ repose sur vous ! La paix, don parfait, premier salut de l'apôtre et consommation de toute grâce : combien vous l'avez appréciée, combien vous en fûtes jaloux pour vos fils, même après avoir quitté la terre ! C'est elle qui vous fit obtenir du Dieu de paix et de dilection cette intervention miraculeuse par laquelle si longtemps furent marqués les pontifes qui devaient après vous s'asseoir en votre chaire. Vous-même n'apparûtes-vous pas un jour au Pontife romain, pour lui montrer dans Chrysologue l'élu de Pierre et d'Apollinaire ? Et plus tard, sachant que les cloîtres allaient devenir l'asile de cette divine paix bannie du reste du monde, vous vîntes en personne par deux fois solliciter Romuald d'obéir à l'appel de la grâce et d'aller féconder le désert.

 

Pourquoi faut-il qu'enivré de faveurs qui partaient de la terre, plus d'un de vos successeurs, que ne désignait plus, hélas ! la divine Colombe, ait oublié si tôt les leçons laissées par vous à votre Eglise ? Fille de Rome, ne devait-elle pas se trouver assez grande d'occuper entre ses illustres sœurs la première place à la droite de la mère ? Du moins l'Evangile même chanté depuis douze siècles et plus peut-être, en la solennité de ce jour, aurait-il dû la protéger contre les lamentables excès appelés à précipiter sa déchéance. Rome, avertie par de trop regrettables indices, prévoyait-elle donc déjà les sacrilèges ambitions des Guibert, quand son choix se fixait sur ce passage du texte sacré : Il s'éleva une contestation parmi les disciples, à qui devait passer pour le plus grand ? Et quel commentaire, à la fois plus significatif et plus touchant, pouvait-on donner à cet Evangile, que les paroles de Pierre même en l'Epître : "Les vieillards qui sont parmi vous, je les supplie, moi vieillard comme eux et témoin des souffrances du Christ, de paître le troupeau, non dans un esprit de domination sur  l'héritage du Seigneur, mais en étant ses modèles dans le désintéressement et l'amour ; que tous s'animent à l'humilité mutuellement, car Dieu résiste aux superbes, et il donne sa grâce aux humbles". ( I Petr. V, 1-11)

 

Faites, ô Apollinaire, que pasteurs et troupeau, dans toutes les Eglises, profitent maintenant du moins de ces apostoliques et divines leçons, pour que tous un jour nous nous trouvions assis à la table éternelle où le Seigneur convie les siens près de Pierre et de vous dans son royaume.

 

DOM GUÉRANGER
L'Année Liturgique
 

 

Vierge à L'Enfant par Dürer

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 04:00

Catéchèse de Benoît XVI du mercredi 23 mars 2011 :

 

Je me souviens encore avec joie de l’accueil festif qui m’a été réservé en 2008 à Brindisi, la ville où, en 1559, naquit un éminent docteur de l’Eglise, saint Laurent de Brindisi, nom que Giulio Cesare Rossi prit en entrant dans l’Ordre des capucins. Dès son enfance, il fut attiré par la famille de saint François d’Assise. En effet, orphelin de père à l’âge de sept ans, il fut confié par sa mère aux soins des frères conventuels de sa ville. Quelques années plus tard, toutefois, il s’installa avec sa mère à Venise, et c’est précisément en Vénétie qu’il connut les capucins qui, à cette époque, s’étaient placés généreusement au service de l’Eglise tout entière, pour approfondir la grande réforme spirituelle promue par le Concile de Trente. En 1575, Laurent, à travers la profession religieuse, devint frère capucin, et en 1582, fut ordonné prêtre. Dès l’époque de ses études ecclésiastiques, il révéla les éminentes qualités intellectuelles dont il était doté. Il apprit facilement les langues anciennes, comme le grec, l’hébreu et le syriaque, et modernes, comme le français et l’allemand, qui s’ajoutaient à sa connaissance de la langue italienne et de la langue latine, à l’époque couramment parlée par tous les ecclésiastiques et hommes de culture.

 

Grâce à la connaissance de tant de langues, Laurent put accomplir un intense apostolat auprès de diverses catégories de personnes. Prédicateur efficace, il connaissait de façon si profonde non seulement la Bible, mais également la littérature rabbinique, que les rabbins eux-mêmes en étaient stupéfaits et admiratifs, manifestant à son égard estime et respect. Théologien expert de l’Ecriture Sainte et des Pères de l’Eglise, il était en mesure d’illustrer de façon exemplaire la doctrine catholique également aux chrétiens qui, surtout en Allemagne, avaient adhéré à la Réforme. A travers une présentation claire et douce, il montrait le fondement biblique et patristique de tous les articles de la foi mis en discussion par Martin Luther. Parmi ceux-ci, le primat de saint Pierre et de ses successeurs, l’origine divine de l’épiscopat, la justification comme transformation intérieure de l’homme, la nécessité des bonnes œuvres pour le salut. Le succès dont Laurent bénéficia nous aide à comprendre qu’aujourd’hui aussi, en poursuivant avec tant d’espérance le dialogue œcuménique, la confrontation avec la Sainte Ecriture, lue dans la Tradition de l’Eglise, constitue un élément incontournable et d’une importance fondamentale, comme j’ai voulu le rappeler dans l’Exhortation apostolique Verbum Domini.

 

Même les fidèles les plus simples, dépourvus d’une grande culture, tirèrent profit de la parole convaincante de Laurent, qui s’adressait aux personnes humbles pour rappeler à tous la cohérence de leur vie avec la foi professée. Cela a été un grand mérite des capucins et d’autres ordres religieux, qui, aux XVIe et XVIIe siècles, contribuèrent au renouveau de la vie chrétienne en pénétrant en profondeur dans la société à travers leur témoignage de vie et leur enseignement. Aujourd’hui aussi, la nouvelle évangélisation a besoin d’apôtres bien préparés, zélés et courageux, afin que la lumière et la beauté de l’Evangile prévalent sur les orientations culturelles du relativisme éthique et de l’indifférence religieuse, et transforment les diverses façons de penser et d’agir en un authentique humanisme chrétien. Il est surprenant que saint Laurent de Brindisi ait pu accomplir de façon ininterrompue cette activité de prédicateur apprécié et inlassable dans de nombreuses villes d’Italie et dans divers pays, alors qu’il occupait d’autres charges lourdes et de grandes responsabilités. Au sein de l’Ordre des capucins, en effet, il fut professeur de théologie, maître des novices, plusieurs fois ministre provincial et définiteur général, et enfin ministre général de 1602 à 1605.

 

Parmi tant de travaux, Laurent cultiva une vie spirituelle d’une ferveur exceptionnelle, consacrant beaucoup de temps à la prière et, de manière particulière, à la célébration de la Messe, qu’il prolongeait souvent pendant des heures, absorbé et ému par le mémorial de la Passion, de la Mort et de la Résurrection du Seigneur. A l’école des saints, chaque prêtre, comme cela a souvent été souligné au cours de la récente Année sacerdotale, peut éviter le danger de l’activisme, c’est-à-dire d’agir en oubliant les motivations profondes de son ministère, seulement s’il prend soin de sa propre vie intérieure. En m’adressant aux prêtres et aux séminaristes dans la cathédrale de Brindisi, la ville natale de saint Laurent, j’ai rappelé que le moment de la prière est le plus important dans la vie du prêtre, celui où la grâce divine agit avec le plus d’efficacité, en donnant sa fécondité au ministère. Prier est le premier service à rendre à la communauté. Les temps de prière doivent donc avoir une véritable priorité dans notre vie... Si l’on n’est pas intérieurement en communion avec Dieu, on ne peut rien donner non plus aux autres. Dieu est donc la première priorité. Nous devons toujours réserver le temps nécessaire pour être en communion de prière avec notre Seigneur.

 

Du reste, avec l’ardeur incomparable de son style, Laurent exhorte chacun, et pas seulement les prêtres, à cultiver la vie de prière car au moyen de celle-ci nous parlons à Dieu et Dieu nous parle : "Oh, si nous considérions cette réalité ! — s’exclame-t-il — C’est-à-dire que Dieu est vraiment présent à nous quand nous lui parlons en priant ; qu’il écoute vraiment notre prière, même si nous prions seulement avec le cœur et avec l’esprit. Et que non seulement il est présent et nous écoute, mais qu’il peut même et qu’il désire volontiers répondre, et avec le plus grand plaisir, à nos questions."

 

Un autre trait qui caractérise l’œuvre de ce fils de saint François est son action pour la paix. Les Souverains Pontifes, ainsi que les princes catholiques lui confièrent à plusieurs reprises d’importantes missions diplomatiques pour résoudre des controverses et favoriser la concorde entre les Etats européens, menacés à cette époque par l’empire ottoman. L’autorité morale dont il jouissait faisait de lui un conseiller recherché et écouté. Aujourd’hui, comme à l’époque de saint Laurent, le monde a un grand besoin de paix, il a besoin d’hommes et de femmes pacifiques et pacificateurs. Tous ceux qui croient en Dieu doivent toujours être des sources et des agents de paix. Ce fut précisément à l’occasion d’une de ces missions diplomatiques que Laurent conclut sa vie terrestre, en 1619 à Lisbonne, où il s’était rendu auprès du roi d’Espagne, Philippe III, pour défendre la cause de ses sujets napolitains, opprimés par les autorités locales.

 

Il fut canonisé en 1881 et, en raison de son activité vigoureuse et intense, de sa science vaste et harmonieuse, il mérita le titre de Doctor apostolicus, 'Docteur apostolique', que lui donna le bienheureux Pape Jean XXIII en 1959, à l'occasion du quatrième centenaire de sa naissance. Cette reconnaissance fut accordée à Laurent de Brindisi également parce qu'il fut l'auteur de nombreuses œuvres d'exégèse biblique, de théologie et d'écrits destinés à la prédication. Il y offre une présentation organique de l'histoire du salut, centrée sur le mystère de l'Incarnation, la plus grande manifestation de l'amour divin pour les hommes. En outre, étant un mariologiste de grande valeur, auteur d'un recueil de sermons sur la Vierge intitulé 'Mariale', il met en évidence le rôle unique de la Vierge Marie, dont il affirme avec clarté l'Immaculée Conception et la coopération à l’œuvre de la rédemption accomplie par le Christ.

 

Avec une fine sensibilité théologique, Laurent de Brindisi a également mis en évidence l'action de l'Esprit Saint dans l'existence du croyant. Il nous rappelle qu’avec ses dons, la Troisième Personne de la Très Sainte Trinité, éclaire et aide notre engagement à vivre dans la joie le message de l'Evangile. "L'Esprit Saint — écrit saint Laurent — rend doux le joug de la loi divine et léger son poids, afin que nous observions les commandements de Dieu avec une très grande facilité, et même avec plaisir."

 

Je voudrais compléter cette brève présentation de la vie et de la doctrine de saint Laurent de Brindisi en soulignant que toute son activité a été inspirée par un grand amour pour l'Ecriture Sainte, qu'il savait presque par cœur, et par la conviction que l'écoute et l'accueil de la Parole de Dieu produit une transformation intérieure qui nous conduit à la sainteté. "La Parole du Seigneur — affirme-t-il — est lumière pour l'intelligence et feu pour la volonté, pour que l'homme puisse connaître et aimer Dieu. Pour l'homme intérieur, qui au moyen de la grâce vit de l'Esprit de Dieu, il est pain et eau, mais un pain plus doux que le miel et une eau meilleure que le vin et le lait... C'est un maillet contre un cœur durement obstiné dans les vices. C’est une épée contre la chair, le monde et le démon, pour détruire tout péché."

 

Saint Laurent de Brindisi nous enseigne à aimer l'Ecriture Sainte, à croître dans la familiarité avec elle, à cultiver quotidiennement le rapport d’amitié avec le Seigneur dans la prière, pour que chacune de nos actions, chacune de nos activités ait en Lui son commencement et son achèvement. Telle est la source à laquelle puiser afin que notre témoignage chrétien soit lumineux et soit capable de conduire les hommes de notre temps à Dieu.

 

BENOÎT XVI Audience Générale du Mercredi 23 mars 2011  

 

Benedetto XVI a Brindisi 

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 04:00

Pour la deuxième fois le septénaire brille au Cycle en juillet, illuminant les cieux, fécondant la terre. Plus heureuse que Félicité, Symphorose précède dans l'arène les sept fils qu'elle offre au Seigneur. Du trône où déjà il règne, couronné le premier du diadème des martyrs, Gétulius, l'ancien tribun, le père de cette illustre famille, applaudit aux combats où sa race puise une noblesse plus grande que celle du vieux patriciat, où Rome conquiert une éternité plus vraie que celle qu'avaient rêvée pour elle ses héros et ses poètes.

 

Nature à la fois corrompue et brillante, sceptique et superstitieuse, le césar Hadrien, qui dans la circonstance présidait en personne à la défaite des divinités de l'empire, était bien l'image d'une société déséquilibrée que le christianisme pouvait seul redresser par la fermeté de ses dogmes et l'héroïsme de ses martyrs. Le prince du monde, dont la rage toujours maladroite avait obtenu du fantasque empereur une sentence à laquelle en d'autres temps il se fût refusé, sentit bientôt la vérité de la fière réplique que le césar s'était attirée en menaçant d'immoler la  femme forte à ses dieux : "Tes dieux, avait dit Symphorose, ne peuvent me recevoir en sacrifice ; mais si tu me fais consumer par les flammes moi et mes fils pour le nom du Christ mon Dieu, c'est alors que je brûlerai bien plus ardemment encore tes démons."

 

L'exécution de la mère et des fils fut en effet le signal d'une grande paix, dont l'Eglise profita pour étendre considérablement le règne du Seigneur Jésus, seul empire éternel. Jérusalem, trompée par un dernier faux messie, venait de perdre jusqu'à son nom ; mais l'Eglise recueillait toutes les gloires de la Synagogue qui avait autrefois produit la mère des Machabées.

 

On trouvera bien court le récit dédié par la sainte Liturgie à l'immortel combat qui a consacré cette journée : 

Symphorose de Tibur , épouse du martyr Gétulius, en eut sept fils : Crescent, Julien, Némésius, Primitivus, Justin, Stactéus et Eugène. Ils furent tous arrêtés avec leur mère, sous l'empereur Hadrien, comme faisant profession de la foi chrétienne. Leur piété demeurant invincible au milieu de tourments nombreux et divers, la mère, qui avait été pour ses fils la maîtresse de la foi, fut aussi leur guide au martyre. On la précipita, une grosse pierre au cou, dans le fleuve ; son frère Eugène recueillit le corps et l'ensevelit. Le lendemain de ce jour, qui était le quinze des calendes d'août, les sept frères, attachés au poteau, furent tous mis à mort en diverses manières. Crescent eut la gorge percée du fer, Julien la poitrine, Némésius le cœur, Primitivus l'estomac ; Justin fut démembré, Stactéus percé de traits. Eugène coupé en deux depuis la poitrine. Ainsi furent immolées à Dieu huit hosties de très suave odeur. On jeta leurs corps dans une fosse profonde sur la voie Tiburtine, au neuvième mille de Rome ; plus tard, transportés à Rome même, on les déposa dans l'Eglise de Saint-Ange in Piscina.

 

Epouse, sœur et mère des Martyrs, Symphorose, vos désirs sont comblés : suivie de vos sept enfants, vous rejoignez à la cour du Roi éternel Gétulius votre époux et son frère Amantius, vaillants soldats des armées impériales, plus valeureux athlètes du Christ. Oh ! ce n'est donc point ici que trouve place l'oracle du Seigneur : L'homme aura pour ennemis ceux de sa maison (Matth. X, 36.) ! C'est qu'ici, en effet, ne s'applique point non plus la sentence : Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n'est point digne de moi ; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n'est point digne de moi (Ibid. 3.). Bien au contraire, c'est l'amour du Christ roi qui domine, à ce foyer béni, tous les autres amours : or, loin de les éteindre, il décuple leur force en les dotant de sa propre énergie ; loin d'avoir à séparer l'homme de son père et l'enfant de sa mère (Ibid. 35.), il consacre divinement la famille et serre ses liens pour l'éternité.

 

Quelle noblesse, ô héros, vous conférez à la terre ! C'est en de tels jours, que notre race relève sa tête longtemps courbée ; après des combats comme les vôtres, l'homme ne saurait plus être méprisé des Anges. Accompagnant vos âmes, quel parfum d'holocauste est monté jusqu'au trône de Dieu ! quelle effusion de grâce en est descendue ! Du sillon lumineux tracé par votre martyre ont jailli dans nos temps d'incomparables splendeurs.

 

Aussi est-ce avec une reconnaissante allégresse que nous saluons la réapparition providentielle, de la tombe primitive qui reçut vos dépouilles sacrées à cet autre lendemain qui suivit pour vous le triomphe. Soldats du Christ, gardez en nous vos bienfaits ; rendez à trop de chrétiens, qui l'avaient oublié, la persuasion que la foi est le premier des biens pour le juste.

 

DOM GUÉRANGER
L'Année Liturgique

 

Virgin and Child with Infant St John in a Garland of Flowers by Brueghel, Jan the Younger

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 04:00

À Gênes en Ligurie, en 1298, le bienheureux Jacques de Voragine, évêque, de l’Ordre des Prêcheurs.

Pour promouvoir dans le peuple la vie chrétienne, il proposa dans ses écrits les vertus des saints.
Martyrologe romain 

 

Prologue sur les Légendes des Saints recueillies par Jacques de Voragine du pays Génois, de l'ordre des Frères Prêcheurs : 

Tout le temps de la vie présente se divise en quatre parties :

Le temps de la déviation, de la rénovation ou du retour, de la réconciliation et du pèlerinage.

 

Le temps de la Déviation, commencé à Adam après son éloignement de Dieu, a duré jusqu'à Moïse. Il est représenté par l'Eglise depuis la Septuagésime, jusqu'à Pâques. Aussi alors récite-t-on le livre de la Genèse où est racontée la déviation de nos premiers parents.

 

Le temps de la Rénovation ou du retour, commencé à Moïse, a duré jusqu'à la naissance de Jésus Christ. Dans cet intervalle les hommes ont été rappelés et renouvelés à la Foi par les Prophètes. L'Eglise le reproduit de l'Avent à la Nativité de Jésus Christ ; pendant cette période on lit Isaïe qui traite évidemment de cette rénovation.

 

Le temps de la Réconciliation est celui dans lequel nous avons été réconciliés par le Christ. L'Église le reproduit de Pâques à la Pentecôte pendant lequel se lit l'Apocalypse qui traite pleinement du mystère de la réconciliation.

 

Le temps du Pèlerinage est celui de la vie présente, dans laquelle nous voyageons et nous combattons toujours. Ce temps est déterminé par l'Église de l'Octave de la Pentecôte à l'Avent du Seigneur. Elle lit alors les livres des Rois et des Macchabées, où sont racontés une foule de combats, emblèmes de notre combat spirituel.

 

Pour le temps qui s'écoule de la Nativité de Notre Seigneur à la septuagésime, il est en' partie renfermé sous le temps de la Réconciliation, époque de joie, qui dure depuis la Nativité jusqu'à l'octave de l'Épiphanie, et en partie sous le temps du Pèlerinage, à compter de l'Octave de l'Épiphanie jusqu'à la Septuagésime.

 

Cette, quadruple variété de temps peut encore s'expliquer comme il suit : Premièrement par la différence des quatre saisons. L'hiver se rapporte au premier temps, le printemps au second, l'été au troisième et l'automne au quatrième ; la raison de ces rapports est assez évidente. Secondement par les quatre parties du jour à la nuit correspond le premier temps, au matin le second, à midi le troisième, au soir le quatrième. Et quoique la déviation ait précédé la rénovation, cependant l'Église préfère commencer tous ses offices plutôt au temps de la rénovation qu'à celui de la déviation, c'est-à-dire à l'Avent plutôt qu'à la Septuagésime, pour deux motifs. Le premier, afin de ne paraître pas commencer dans le temps de l'erreur. Elle tient au fait, sans s'astreindre à suivre l'ordre du temps dans lequel il s'est passé ; les évangélistes procèdent eux-mêmes ainsi. La seconde, parce que par l'Avènement de Jésus Christ, tout a été renouvelé, et c'est le motif qui a fait donner à ce temps le nom de rénovation. Voilà que je fais tout nouveau (Apocalyp., XXI). C'est donc avec raison que l'Église commence alors tous ses offices.

 

Or, afin de conserver l'ordre établi par l'Église, nous traiterons : I° des fêtes qui tombent entre le temps de la Rénovation que l'Église-célèbre de l'Avent à Noël ; II° des fêtes qui arrivent pendant le temps de la Réconciliation d'une part et du Pèlerinage d'autre part, honorées par l'Église de Noël à la Septuagésime ; III° des fêtes qui se célèbrent dans la Déviation, c'est-à-dire de la Septuagésime jusqu'à Pâques ; IV° des fêtes du temps de la Réconciliation, de Pâques à la Pentecôte ; V° de celles qui arrivent dans le temps du Pèlerinage célébré par l'Église de la Pentecôte à l'Avent du Seigneur.

 

JACQUES DE VORAGINE

LA LÉGENDE DORÉE 

 

Codex of St George, Biblioteca Apostolica Vaticana, Rome

Partager cet article
Repost0